Témoignage

Mme Annick LACHNER-GAUBERT
habitante d'Igoville, propriétaire de l'ancienne usine électrique

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[00:12] Comment on dit je m'appelle Madame LACHNER-GAUBERT parce que mon mari avait deux noms. Moi j'habite depuis 69 ans là-bas, et mon mari était le fils de celui qui a construit l'usine électrique d'Igoville. Donc il donnait l'électricité à Pont-de-l'Arche, Les Damps, jusqu'à Martot... non Criquebeuf. Donc c'est comme ça que je suis restée là depuis que je suis mariée. Moi je suis née à Rouen, j'ai habité Rouen, puis après mes grands-parents étaient d'Alizay alors je suis restée à Alizay. Puis comme on a été en plus sinistré complètement, bon bah... Et en 1949 je me suis mariée. Et puis depuis bon bah voilà. Les plus anciens je crois que c'est dans mon cas. J'ai 90 ans hein. 91 dans même pas six mois j'aurai 91 ans. Depuis le temps que je suis là j'ai vu beaucoup de choses de la Seine. je n'ai pas encore vu de bateau échoué.

[01:16]
Hivers

OOOh ! ça remonte loin, ça. je n'ai pas connu. J'ai connu, je n'étais pas mariée. Alors déjà me suis mariée en 1949, pffff... Elle n'était pas gelée. C'était les abords, les bords de Seine qui étaient gelés, de combien ? oh peut-être 1m quand même. Mais c'était tout, hein. La Seine, je ne sais même pas si elle a gelé complètement, jamais. Non. Mon beau-père n'en parlait pas, de la Seine qui aurait gelé. Mais non non la Seine gelée... Eh, elle circule, hein, ça descend, alors du moment qu'elle descend, qu'elle monte et qu'elle descend, avec les marées ça empêche de geler. Il y a un circuit d'eau.

[02:11]
Crues

Oh il y en a eu des crues ! On a la réglette dans le bas de la cave. Oh la la ! Depuis le temps que j'y suis, j'en ai reçu une en combien... alors il est né en 1953... C'est en 1955, il y en a eu une grande crue, que mon beau-père il avait la barque, on a même emmené pour faire un tour : tout était inondé. Partout. C'était la grande crue mis enfin ce n'était pas la crue de 1910, hein. Mais c'était la grande crue où c'était tout juste pour sortir les voitures. Et ça a renouvelé, en quelle année ? Je ne me rappelle plus des années moi... C'est revenu pareil, parce qu'on avait failli remettre les voitures là, à Igoville, il y avait des gens qu'on connaissait. Mon beau-père me dit, mais en quelle année c'était, je ne vais plus me rappeler l'année. L'année, elle est à la cave. Je sais que alors là c'était une grande grande crue, encore un peu plus, parce qu'on a on a failli ne pas sortir les voitures. On les a rentrées le soir, mon beau-père m'a dit "je sais pas il y a un petit creux demain matin on ne pourra peut-être pas sortir les voitures". C'est dans les années 1960 et quelques mais je n'ai pas exactement l'année. Nous c'est quand on la voit passer la haie devant, on dit là c'est catastrophique. Quand ça monte, ça monte, ça va plus vite des fois qu'on le pense, hein. Le soir on se couche, on dit c'est bien, et le lendemain matin, voilà, vous avez les pieds dans l'eau. Presque tous les ans il y a de la crue. Presque tous les ans. Plus ou moins forte, mais vous avez de l'eau, la Seine, elle monte. Mais nous, elle n'est pas encore bien large devant chez moi, quand même. Vous connaissez ce qu'on appelle le radier, la différence entre l'Eure et la Seine, bon bah mois je vis juste en face. C'est pas compliqué, là quand vous voyez qui monte et que les palplanches qui sont devant, que ça monte, là vous pouvez dire ça y est on est inondé. Parce que devant chez nous il n'y a pas d'arbres, hein. C'est net. C'est de l'herbe. Ça monte. Bon, quand la Seine monte, bah ça monte avec et on ne les voit plus après c'est un peu dégoûtant si on peut dire, avec la terre, l'herbe et tout ce qu'on veut. Le beau-père avait un trou pour mettre une machine, il y a eu une inondation, il ne s'est pas rendu compte qu'il y avait un trou, il est tombé dedans ! J'ai toujours entendu causer de ça avec le beau-père. En 1910, elle était montée. D'abord, la maison que j'ai habitée, elle était de 1895 ou 1896. Et quand le beau-père l'a achetée, c'était en 1908, c'est là qu'il a commencé à faire des travaux puisqu'en 1910 il y a eu l'inondation, il n'était pas mal, il dit j'ai fait des travaux, tout est par terre, à recommencer. Et c'est comme ça que ça a commencé, l'usine. Là ça commençait à avoir... mes grands-parents disaient maintenant on a l'électricité. Parce que avant, c'était la bougie... les lampes à pétrole. Mais moi j'ai des grands-parents... mes grands-parents, mes arrières grands-parents, tout le monde vient d'Alizay. J'ai connu pas mal de trucs moi aussi. Il n'y a que nous. Bah moi je suis toute seule dans le coin. Moi j'ai habité la maison du gardien si on peut dire, et quand mes beaux-parents sont décédés, c'était nous qui avions la grande maison, l'usine, on avait tout quoi. On l'a toujours d'ailleurs, je l'habite. Les gens d'à côté, oui il y avait une petite maison qui a été construite après la guerre, qui a été entourée d'eau, les gens je ne sais pas comment ils se débrouillaient, je n'en sais rien. Et autrement non, bah non maintenant, la maison où j'habite, ils louaient, elle est vendue c'est fini, il y a des propriétaires dedans, ils font des travaux. Eux n'ont pas encore subi d'inondation. Et alors maintenant je me dis qu'avec ce qu'ils ont été obligés de faire pour les water, l'eau et compagnie, les gros trucs, si l'eau monte je ne sais pas ce que ça fera. Je voudrais le voir. Parce que en plus il a fallu qu'ils traversent la petite route qui est devant tout le terrain, ils ont creusé, ils ont mis du caillou, du sable, je ne sais quoi, des tuyaux.

[06:29]
La navigation de commerce

Dans le temps ce n'était pas des bateaux comme maintenant, c'était des remorqueurs, qui ne voyaient pas le pont de la Seine et qui rentraient dedans. Ou alors ils ne baissaient pas leur cheminée et la cheminée, on entendait Boum ! Mais c'est vieux, ça. C'était en 1949 quand je me suis mariée. En 1953, c'était déjà fini, ça. Les bateaux ont changé au fur et à mesure des années, ils se sont améliorés. Les bateaux ont grandi, ont grossi, maintenant ils ont les derrières qui sont plats, qui sont larges, avant c'était des ronds. Vous avez les plus beaux des bateaux de la Seine, ils font 104m de long. Et je ne sais plus combien de large. Les CroisiEurope c'est pareil, ils font des 104 mètres parce que je les connais. Il y en a d'autres, on voit, il y en a d'autres, bateaux de plaisance, on voit il y en a plein. Des étrangers, tout ce qu'on veut, c'est plus ou moins beau. C'est joli à voir la nuit parce que quand c'est allumé c'est beau. Ils ont dragué devant chez moi, c'est sûr, mais maintenant c'est vieux. Ce n'est pas un chenal, enfin, ils ont élargi la Seine. C'est ce qu'il faut dire. Ils ont gratté un peu sur les bords, parce que les alluvions venaient trop, donc ils ont gratté. Devant chez nous c'était... je suis sur un ancien canal, où les cendres de Napoléon ont passé dedans. Il n'y a plus de canal parce qu'on l'a rebouché. Je suis devant, carrément. Il commence devant chez moi, et il finit après, venait presque au pont là-bas. Il passait sous le pont. Oui. C'est-à-dire, ça remontait avec des chevaux. La maison où j'habitais avant, que mon beau-père il avait aménagée, il y avait une grande maison, une plus grande, et une toute petite : et dans la grande maison c'est là où il avait mis son premier, quoi, celui qui s'occupait de l'usine, et dans l'autre, c'était un employé qui était là-dedans. Mais dans celle de l'employé, c'était les chevaux qui remontaient le canal qui étaient là-dedans.

[08:41]
La navigation de plaisance

J'ai fait du bateau sur la Seine avec mon mari, oh combien, un an ou deux avant qu'on se marie. On avait un voilier. Mais un petit voilier, qu'on faisait sur la Seine. C'était sale, la Seine. Il y avait des bouchons, tout un tas de trucs. Qu'est-ce que c'est ? Eh bien ce sont les bateliers. Ils déversent leurs ordures. Maintenant peut-être qu'ils ont des sacs, des endroits pour déposer, maintenant c'est propre. Ça s'est approprié [sic] pourquoi ? parce que maintenant on a ce qu'il faut. Tandis qu'avant on n'avait pas ce qu'il fallait, bon on mettait les détritus... Il n'y avait pas de ramassage de poubelles il n'y avait rien du tout dans le temps. Maintenant c'est quand même mieux c'est pour ça que ça devient plus propre. Dire que la France est devenue impeccablement propre, c'est autre chose... Ah c'était le dimanche qu'on se baladait avec, ça dépendait du vent, ou on montait jusqu'à Poses ou on descendait jusqu'à Martot. Oui j'en ai fait longtemps avec... Ah, je ne sais plus de quelle année... On s'est mariés en 1949, 2 ans avant. Parce que je me suis mariée avec des gens que je connaissais d'il y a longtemps. Bah oui, on n'était pas loin même, mes grands-parents à Alizay, à l'entrée d'Alizay. Et la sœur de mon mari, on était du même âge, on avait un mois de différence. Il y avait des jumeaux, Daniel et Anne-Marie. Daniel est encore là, Anne-Marie est partie. Alors c'est pour ça, on se voyait, on se connaissait tous. Quand on avait les bateaux on se baignait, hein. Mais à ce moment-là elle était encore propre. On s'est baigné, ouuula ! C'était le petit comité... AH bah sur la Seine, nous avons fait un appontement pour des voiliers. Nous on en avait plusieurs. Il y avait quatre voiliers, et il y a eu le baptême des voiliers avec le curé et tout. Alors là moi là j'y étais, là ! On a préparé ça avec ma belle-mère longtemps à l'avance, on a fait un repas, on a fait l'après-midi le curé est venu, il y a eu le baptême, il y a eu tout... Il y a eu de la fête, là. Il y avait des fleurs, un tas de choses. Mais c'était bien, parce que il y avait l'appontement, et puis on avait mis tous les voiliers sur le côté bien attachés, avec des bouées. Et puis il y a eu le baptême. Maintenant, on photographie... Ah le ponton, il était stable, c'était mon mari et mon beau-père qui l'avaient construit il était stable. La Seine était plus basse que maintenant. La Seine elle a monté. Elle était beaucoup plus basse dans le temps jadis. Quand on avait les voiliers, il y avait l'appontement, bon l'hiver il était recouvert, les bateaux étaient remontés, mais autrement c'était beaucoup plus bas. La Seine elle a remonté maintenant. Mon mari, il est mort il y a deux ans et demi, il m'a dit la Seine, maintenant elle monte. Qu'est-ce qu la fait monter, non je n'en sais rien du tout.

[11:48]
Les ponts de Pont-de-l'Arche

Ce qui a été nommé "pont de Pont-de-l'Arche". Le pont, il a sauté en 1940. Ce pont-là, il a été construit avant guerre par les Allemands. C'est une troupe allemande qui était venue puisque c'était mon beau-père, le terrain de mon beau-père qui servait de dépotoir j'appelle ça. Et là il était très très bien fait, et puis il a été démoli par les avions en 1940. En 1939 ils passaient, la déclaration de guerre c'était en 1939. Et en 1940 il a été démoli. Ils l'ont fait sauter. À croire que les Allemands prévoyaient quelque chose pour qu'il saute tranquillement. On ne pouvait plus passer. Donc c'était un pont de bateaux qui était fait un peu plus loin que nous on habite. C'était des bateaux, c'était des péniches qui étaient mises à côté les unes des autres, qui étaient attachées, et puis il y avait du pont de bois par dessus. Et on passait, les voitures passaient, mais pas les camions. Il était resté tout le temps. Pour que les bateaux passent, ils s'ouvrait de telle heure à telle heure, il n'y en avait pas, c'était ouvert. Il fallait que les bateaux passent quand même. Il fallait ravitailler Paris, hein. Et à un moment ils ont reconstruit un pont tout en bois, où on partait, les voitures si vous voulez, et après, il y avait un passage, on descendait pour les piétons, et après il y avait un passage pour les voitures d'un côté ou de l'autre. Il était magnifique ce pont ! Le pont de bois, je n'ai jamais vu aussi beau, vraiment joli, vraiment bien fait. Tout en rondins. Superbe. Il n'y a pas eu beaucoup de photos. On ne photographiait pas dans le temps. Il était plus près de celui qui est reconstruit maintenant. Parce que celui qui est reconstruit maintenant, il n'est pas dans Pont-de-l'Arche. Pas du tout. Alors que celui que les Allemands avaient construit, on rentrait dans Pont-de-l'Arche. C'était la barbe, parce que Pont-de-l'Arche ce n'est pas large. Quand il y avait des voitures, des camions dans la rue de Paris, ça ne passait pas. Après ils avaient trouvé qu'ils avaient fait une bêtise, bon bah il n'a pas duré. Dommage, mon mari disait, il le connaissait, il m'a dit il était bien fait. C'est malheureux, bon il a sauté, il a sauté, bon. Et que je ne me trompe pas de la date, oui c'était en 1944 qu'on a été bombardé. Mais c'est avant, parce qu'il y avait Jacques Morel qui était sur la tranchée pour filmer. Il a été bombardé avec des avions en piqué. Ça a été fait, du tonnerre ! J'avais des amis qu étaient avec nous autres, là : il a tout filmé. Mais vraiment c'était bien, c'était c'était un bombardement qui était... on aurait cru que c'était fait pour faire un film. Ce n'est pas de la blague, hein. Forcément, après on ne pouvait plus passer. On passait en barque. On mettait le vélo sur la barque et on traversait. On avait un peu la frousse parce que une barque ce n'est pas méchant. [14:36]Jusqu'à ce que ce pont-là soit reconstruit. C'est ma fille qui a coupé le ruban. Elle avait 4 ans. Donc c'était si je ne me trompe pas en 1954. Sitôt après la guerre, il fallait un pont, il fallait qu'on passe. Comme on était bien avec la mairie, la maire d'Igoville, elle a dit à ma fille, elle nous a appelés (on y était tous), elle dit il y a le cordon là, les ciseaux, tu coupes le cordon. J'avais encore, je ne sais pas où il est, un bout de bleu-blanc-rouge à la maison. Le dernier pont, celui qu'on passe maintenant dessus. [15:24]Ma fille fait de la peinture. J'ai autorisé des peintres à Rouen à venir peindre justement Pont-de-l'Arche, parce que juste devant moi, j'ai le bord de l'Eure de Pont-de-l'Arche, avec l'église derrière. Et c'est un coin qui est magnifique. Jacques Devaux y est venu souvent avec tous ses peintres quoi. Ils amenaient à manger le midi et tout, il y a eu des moments où c'était vraiment très agréable là-bas. On a fait des fêtes pas mal. C'était personnel.

[15:55]
La Sainte-Anne

On a les deux l'Eure et la Seine devant nous. L'Eure, on ne s'en occupe pas beaucoup. Dans le temps oui, l'Eure, c'était très bien sitôt après la guerre. Il y a eu la Saint-Anne, toujours à la fin juillet et il y avait la fête ! Maintenant il y a la fête mais ça n'a rien à voir. c'était des fêtes magnifiques et le soir du feu d'artifice sur l'Eure il y avait des petits bateaux de pêche quoi qui était décorés et il y avait des lumignons.

[16:27]
L'usine électrique

Mon beau-père était très connu puisque c'était lui qui avait l'électricité. Puis après bah mon mari était connu parce que après il a pris la suite de son père mais après il est rentré à l'EDF. Il y avait deux choses : il avait un métier autre que l'électricité, et puis comme on a été nationalisé en 1946 et en 1949 ça a été terminé, donc là il fallait qu'il prenne une décision, soit qu'il s'installe soit aller à l'EDF. Et puis il n'a pas regretté d'être allé à l'EDF. Cette usine électrique, elle a été acheté par Monsieur... ah les noms, je vais encore les perdre. Il était d'Alizay, il avait une grande propriété à Alizay... Monsieur de Cairon, qui l'a achetée avec quelqu'un qui soi disant s'y connaissait en électricité et qui ne connaissait rien du tout. Et mon beau-père qui avait fait tous ses examens, une grande école à Paris qu'il a fait, il cherchait à acheter une usine ou en monter une donc il l'a achetée cette usine-là. Lui il l'a transformée. Elle marchait avec du charbon. Il arrivait par le train, le charbon, alors ils venaient le chercher en voiture à cheval. Oui et après mon beau-père a eu une camionnette, mais quand il a acheté la camionnette, ça se terminait. Le C4, qui rentrait dans le garage en cassant la porte mais ça ne fait rien... Il y avait des grosses grosses machines, mais celles-là je ne les ai pas connues, moi je n'ai connu que ce qu'on appelait les redresseurs. C'était des gros trucs, des gros grillage épais et dedans il y avait des grosses lampes. Là ça arrivait dedans, ça donnait l'électricité toujours, jusqu'à ce que l'EDF reprenne le tout, et nous ça a été terminé, même pas en 1949 parce que mon mari a encore été de service, on avait le truc la nuit qui sautait. Ça disjonctait et ça sonnait, et il fallait y aller pour remettre tout en ordre. Il n'y avait plus personne après, c'était mon mari qui s'occupait de là, mais on était sous le contrôle de l'EDF. Ce n'était plus mon beau-père qui était directeur de là, il touchait ce qu'l voulait mais... Non, c'était fini. En 1949 c'était en principe terminé. C'était des bons moments il faut reconnaître, c'était on ne peut pas dire mieux que maintenant, mais c'était quand même plus stable, moins de violence, on se trouvait quand même mieux, on se parlait peut-être mieux, même tout le monde ensemble. Que maintenant, c'est déjà plus pareil. La vie a complètement changé de dans le temps à maintenant.

[19:25]
Le début des carrières

C'était des cultivateurs, c'était bien. c'était bien entretenu et tout, l'été c'était agréable, on voyait les machines, les moissonneuses, c'était impeccable. Je connaissais presque tout le monde là derrière. C'est Monsieur Dehaye qui a acheté les terrains pour monter la sablière. Ça s'est passé à la maison. Un Monsieur Dehaye est venu nous voir en nous disant qu'il allait racheter les terrains pour faire la sablière, et puis de fil en aiguille c'est lui qui s'en est occupé, c'est pas moi... Mais il est venu à la maison plusieurs fois, et puis ça s'est fait, il y a eu l'inauguration, on y était, près de 25 ans quand même, et après Lafarge, c'est une grosse boîte, Lafarge, c'est encore un drôle de truc.

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